La canne à sucre

Gardel est la dernière sucrerie en activité de l’Ile continentale. Nous avons à coeur  de fédérer les acteurs de la filière canne, de défendre ses valeurs, ses métiers et la qualité de vie de ses hommes et femmes qui y travaillent chaque jour. Nous sommes responsables de l’avenir de notre sucrerie et travaillons en permanence à l’amélioration de nos activités agricoles, de notre usine, de nos réseaux vente…afin de faire rayonner la Guadeloupe partout dans le monde.   Gardel, c’est notre sucre à tous.

12 879

hectares consacrés à la culture de la canne en Guadeloupe

4 500

exploitations dédiées à la canne

69%

surface agricole consacrée à la canne à sucre

4 000

emplois générés par l’agriculture de la canne à sucre

6,2

hectares de surface moyenne d’exploitation produisant de la canne à sucre

Bonne pour notre terre

La canne à sucre est une plante spéciale ! Elle aide à préserver les nappes phréatiques et nous garantie une eau propre à boire et à utiliser. En plus, la canne à sucre aide à garder notre sol en bonne santé. Grâce à ses feuilles sèches,  elle empêche l’eau de s’écouler trop vite et prévient l’érosion. C’est aussi  une championne pour capturer les gaz à effet de serre ! Cultiver la canne aide notre planète à être en bonne santé.

Bonne pour notre économie

La culture de la canne à sucre est un bouclier social générant plus de 10 000 emplois, contribuant ainsi à la prospérité économique et au bien-être  des communautés locales. Ses co-produits aident nos agriculteurs : par exemple, on utilise la paille de canne pour les cultures maraîchères.

Bonne pour notre tourisme

La canne à sucre est importante pour le tourisme en Guadeloupe. Les gens viennent de loin pour voir les champs de canne à sucre et découvrir notre histoire et notre savoir-faire. Cela aide à développer le tourisme durable et à créer de beaux paysages harmonieux.

Une plante pleine de surprises !

La canne à sucre est une plante vraiment à part. Elle est très résistante  et ne demande pas beaucoup d’eau ou d’engrais. La canne à sucre peut pousser dans des sols difficiles, comme ceux qui sont pauvres ou trop acides.  Elle est même capable de résister aux cyclones et fortes pluies.

« La canne donne des valeurs. Se réveiller tôt, travailler dur  et aller au bout de ses engagements. Quand on attaque  un rang, il faut le finir. »

Ils ont fait rayonner la canne à sucre au delà de notre île.

La canne à sucre est un élément culturel majeur pour nous.
Elle est célébrée par nos artistes et nos compatriotes.

Maryse Condé a écrit sur la canne à sucre dans ses poèmes pour parler de l’identité et de la mémoire.

Francky Vincent a fait une chanson intitulée « Ma canne à sucre.»

La robe régionale de Miss Guadeloupe, la canne a inspiré la couturière locale.

Le saviez-vous ?

La canne à sucre valorise entièrement ses co-produits

La canne à sucre est une plante qui contient du sucre, mais aussi d’autres choses utiles. Elle peut faire du bio-plastique, des produits de beauté… Le Polycosanol, une substance dans la canne à sucre, peut aider à avoir moins de graisse dans le sang et à soigner les blessures à l’estomac.

« Ici, nous avons une expression : la canne doit avoir les pieds dans la terre  et la tête au moulin. Ça veut dire qu’il faut la broyée rapidement après récolte, sinon elle perd du sucre. »

110 jours de campagne sucrière

La campagne sucrière est le temps fort de l’année. C’est une longue période qui a pour but de récolter la canne à sucre et de l’amener à l’usinier afin d’en isoler le saccharose.
Elle se déroule une fois par an seulement, à la fin de la période sèche, au meilleur moment de maturation de la plante, normalement au mois de mars.
C’est une aventure humaine, technique et économique qui demande beaucoup d’efforts, de courage et de solidarité. Chaque étape est pleine d’enjeux.