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Notre histoire

Notre entreprise a une histoire riche. Les premières traces de la présence d’une habitation sucrière sur le site actuelle de Gardel remonte à 1768 au moins. Cependant, ce n’est qu’en 1796 que la famille Saint-Alary en devient la propriétaire, donnant désormais son nom à cette exploitation. Il faudra attendre 1870 pour qu’une usine apparaisse et réalise sa première campagne sucrière sous le nom de Lagardelle. Le nom de Gardel apparaîtra quand a lui définitivement à la fin du siècle. Gardel, c’est l’histoire de grandes familles qui avec passion et souvent abnégation ont cru à la filière, au sucre, à la Guadeloupe. Cet esprit visionnaire et cette détermination continue de guider nos activités encore aujourd’hui.
Ainsi depuis 150 ans, Gardel perpétue cette tradition sucrière, grâce à ces hommes et femmes qui se transmettent leur savoir faire et grâce au planteurs qui partout à travers le paysage guadeloupéen cultivent la canne à sucre de génération en génération. Alors qu’au 19e siècle, 22 sucreries existaient en Guadeloupe continentale, une seule à réussit a traversé les crises, et les intempéries, renaissent parfois de ces cendres : la sucrerie de Gardel.

L'amélioration constante
de la qualité de nos sucres :
un enjeu d'avenir

Face à un marché mondial gigantesque dans lequel la Guadeloupe représente moins d’un pour-cent. L’enjeu pour Gardel est d’offrir à ses clients et consommateurs un sucre spécifique et unique, à la qualité constante et irréprochable. Ainsi les équipes Gardel, s’attelle a produire avec excellence ce sucre.

Une entreprise historique tournée vers le futur

Sachant tiré sa force de son histoire et soucieuse de répondre aux enjeux de demain, mais aussi d’assurer la pérennité d’une filière toute entière, Gardel est résolument tourné vers son avenir. La modernisation de son site, la production de sucre d’excellence, ou encore la construction d’une plateforme organique 100% canne sont autant de projets vitaux pour l’entreprise. D’autres relèves de sa responsabilité sociale comme la formation des nouvelles générations, la qualité de vie au travail ou la création d’une filière canne-sucre-bio

Saint Alary : d’une modeste habitation sucrière à l’usine centrale d’aujourd’hui


Le site du Moule était autrefois une habitation sucrière avant de devenir une usine. Les plantations coloniales étaient organisées avec des champs de canne, des moulins pour extraire le jus, et une sucrerie artisanale pour cristalliser le jus en sucre.
Après sa construction en 1869, l’usine effectue sa première campagne avec une production modeste de 550 tonnes de sucre. Treize ans plus tard, et après de nombreuses transformations, elle produira 1300 tonnes devenant ainsi la douzième plus grosse sucrerie parmi les 22 que compte l’île.
Gardel accompagne alors une croissance exponentielle de l’industrie sucrière de la Guadeloupe, avec par exemple en 1884, 5000 tonnes de sucre produit dans une filière employant plus de 50000 personnes. (À la ligne) Malheureusement, la surproduction mondiale entrainera l’effondrement des cours, provoquant une crise sucrière sans précédent. Pour la Guadeloupe, huit usines devront fermées, épargnant les seize autres. La première guerre mondiale éclate, provoquant un besoin soudain d’alcool utiliser pour l’armement et entrainant un boom soudain des prix du rhum. C’est sur ce fond de remonter historique des cours, à un moment où les comptes de Gardel sont aux plus hauts, que la famille Saint-Alary décide de vendre l’entreprise après près de deux siècles d’implication dans l’histoire guadeloupéenne.

En 1870,

L’usine démarre tout doucement avec une production de 550 tonnes seulement. 
À l’époque, on l’appelait « Lagardelle » mais très vite le nom est devenu Gardel 
qu’on connaît aujourd’hui.

En 1884,

Pour pouvoir fournir plus de cannes, les dirigeants décident d’agrandir 
les terres en rachetant les habitations autour. L’usine peut cultiver 
de plus grandes surfaces et assurer son approvisionnement.
Gardel se développe. En moins de 15 ans, l’usine a déjà bien grandi et commence à faire parler d’elle. C’est le début d’une longue histoire qui dure encore aujourd’hui.

De 1880 à 1890,

Nous assistons à une mécanisation plus importante 
dans les champs de canne. Résultat, il faut de plus en plus de terres 
pour cultiver, jusqu’à 25 000 hectares !
À cette période, il y a 53 000 travailleurs dans le secteur mais il manque, malgré tout, de la main d’oeuvre pour récolter toutes les cannes.
De 1884 à 1901, c’est une grande crise sucrière liée à une surproduction massive qui prendra fin en 1905 avec une baisse de plus de 50% des cours de sucre et plus de 8 fermetures d’usine. Gardel reste active avec plus de 2000 tonnes de production.
Lors de la Première Guerre en 1914, l’usine ne produit plus que 3000 tonnes de sucre, car l’alcool de canne est très demandé pour fabriquer la poudre et les explosifs.

Aubery : une période de croissance

Dans les années 1920, l’usine connaît un nouvel élan avec l’arrivée d’Eugène Graeve, propriétaire aussi de Courcelles et Gentilly. Il décide de fermer le site 
de Gentilly et regroupe toutes les activités sous le nom de SA Sucrière de Gardel.

Quelques années plus tard, en 1928,

C’est au tour d’Armand Aubéry de reprendre les rênes. Les débuts 
sont difficiles, avec une succession de crises climatiques comme 
les sécheresses ou les cyclones. Mais dans les années 1935-1940, 
alors que l’économie mondiale repart, l’usine entame une politique 
de modernisation et d’agrandissement. Armand Aubéry mise sur l’innovation pour surmonter cette période chahutée.
Ces changements de direction n’ont fait que renforcer Gardel au fil 
du temps, grâce à la volonté de ses dirigeants de relever les défis avec audace et détermination.

1,8 millions de tonnes
de cannes

L’activité à Gardel est en forte croissance. Nous traitons jusqu’à 1,8 million de tonnes de cannes chaque année pour produire 185 000 tonnes de sucre ! À l’époque, la canne était transportée et livrée par chemin de fer et charrettes.

32 000
hectares

La demande est là et l’usine s’est bien modernisée.
La culture de la canne s’étend sur 32 000 hectares. À Gardel, on peut broyer jusqu’à 1800 tonnes de cannes par jour. 
C’est une période prospère pour toute l’industrie 
sucrière locale.

Entre 1960 et 1968,

Sous la direction de Jean-Claude Aubéry, l’usine change de stratégie. 
Elle rachète les sites de Grande Anse et Courcelles, en s’associant 
avec Huyghes Despointes. L’objectif est de continuer à se développer, 
mais cette fois en alliant croissance interne et externe. Une période de confiance en l’avenir, où l’on sent que Gardel est déterminée à rester leader de la filière grâce à ses choix judicieux de développement.

Huyghes Despointes : une ère de déclin et d’effondrement de la filière.

Le déclin de l’industrie sucrière guadeloupéenne dans les années 1970-1980 
a été un choc. Beaucoup d’usines ont dû fermer, elles étaient 10 en 1967 
et seulement 4 en 1981.

C’est à ce moment qu’Amédée Huyghes Despointes a repris les rênes 
de Gardel. Il a su mener les transformations nécessaires face 
à ce nouveau contexte économique, en misant sur la mécanisation des tâches comme la coupe et le chargement des cannes.
Parallèlement, les usines se sont désengagées de la culture, 
se recentrant sur leurs activités de transformation. Les terres ont été reprises par les SAFER puis redistribuées à de petits planteurs. 
Le domaine de Gardel est ainsi passé de 7300 à 925 hectares.
Grâce à la vision d’Amédée Huyghes Despointes, Gardel a su surmonter cette période difficile et s’adapter aux évolutions, pour demeurer le fleuron de la filière sucrière locale qu’elle est aujourd’hui.

1970

Création des premiers syndicats agricoles en Guadeloupe.

Le déclin de l’industrie sucrière se poursuit dans les années 70. En 1974, l’usine Sainte-Marthe doit fermer ses portes. Désormais, toute la production se concentre sur le site de Gardel. C’est à ce moment qu’Amédée Huyghes Despointes investit pour moderniser l’outil industriel. La capacité de broyage passe à 2800 tonnes par jour.

Les moulins à vapeur sont convertis en moulins électriques. L’usine passe d’une gestion manuelle 
à une gestion automatique par ordinateur.

1980

Premières coopératives cannières (SICA) se constituent.

Un nouvel élan est donné

Un vaste plan de replantation est lancé sur 7700 hectares. Puis en 1983, le plan Mauroy insuffle 
un regain d’optimisme en soutenant les prix de la canne. Les résultats sont là: la sole cannière qui était tombée à 15 000 ha en 1984 remonte à 16 700 ha en 1989.
La production progresse de 465 000 à 830 000 tonnes traitées sur la même période. Grâce à sa détermination et sa capacité d’adaptation, Gardel a su surmonter les crises et se réinventer.
Le milieu des années 80 marque un tournant avec le passage du cyclone Hugo qui ravage 
les plantations, suivi d’une sécheresse intense. L’usine Beaufort doit fermer, la production chute 
à 23 000 tonnes.

1989

Le cyclone Hugo

Le 16 septembre 1989, le cyclone Hugo classé en catégorie 4, a traversé l’archipel de la Guadeloupe pendant la nuit. Ce phénomène météorologique extrême a causé d’importants dégâts dans la région. 
La couverture de notre usine est emportée par le vent. 60% de la canne de Guadeloupe a été perdue.
Nicolas PHILIPPOT, Directeur général de Gardel

L’ère moderne :
la consolidation de Gardel

Gardel est durement touchée mais résiste. En 1991, elle est reprise par un nouvel actionnariat, SIAPAP-SIS et Générale Sucrière, qui injectent de l’oxygène dans l’usine. Le manque de cannes est criant, seulement 500 000 tonnes disponibles pour deux usines. Heureusement, ces nouveaux capitaux permettent de relancer la dynamique.
Les années suivantes voient l’entrée d’autres groupes comme 
la COFEP au capital. Puis en 2014, l’actionnariat se structure autour d’acteurs tels que Cristal Co et Tereos. L’arrivée 
de ces nouveaux actionnaires va lui faire aborder le marché européen avec confiance.
Malgré les aléas climatiques, Gardel tient debout grâce 
à la solidité de ses équipes et à la confiance renouvelée 
des investisseurs. Son ancrage local n’a fait que se renforcer au fil du temps.
Au fil des années, Gardel est devenu un emblème pour la Guadeloupe, incarnant la culture de la canne, l’excellence du sucre et les valeurs nobles d’une filière tournée vers demain. Les projets sont nombreux pour poursuivre le développement de Gardel, maintenir la volonté d’une amélioration constante et relever les nombreux défis à venir.

1994

Gardel devient la dernière sucrerie de Guadeloupe continentale

Le 21e siècle est dors et déjà orienté
autour de trois grands projets :

Le pérennisation durable et responsable 
de la canne à sucre en Guadeloupe.
Le partage de la valeur de manière équitable visant une juste répartition entre tous les acteurs de la filière.
La transition vers une agriculture toujours plus responsable et durable.

Un nouvel élan est donné

Aujourd’hui, Gardel fait vivre directement et indirectement 
10 000 personnes et contribue de manière significative 
à l’économie de la région. L’usine continue de se moderniser. 1ère usine certifiée ISO 9001, GARDEL engage des investissements massifs sur les 5 prochaines années afin de se doter d’un outil de production en ligne avec les niveaux d’exigence requis pour intervenir au niveau international.