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Notre histoire

Les premières traces de la présence d’une habitation sucrière sur le site actuel de GARDEL remontent à 1768 au moins. Il faudra attendre 1870 pour qu’une usine apparaisse et réalise sa première campagne sucrière sous le nom de “Lagardelle”. 
Le nom de GARDEL apparaîtra, quant à lui, définitivement à la fin du siècle. GARDEL, c’est une histoire de passionnés qui ont cru en la filière, au sucre, à la Guadeloupe. Cet esprit visionnaire et cette détermination continuent de guider nos activités encore aujourd’hui.

Depuis 150 ans, GARDEL perpétue la tradition sucrière grâce à ces hommes et femmes qui se transmettent leur savoir-faire, et grâce aux planteurs qui, partout à travers le paysage guadeloupéen, cultivent la canne à sucre de génération en génération. Alors qu’au 19e siècle, 22 sucreries existaient en Guadeloupe continentale, une seule a réussi à traverser les crises et les intempéries, renaissant parfois de ses cendres : la sucrerie de GARDEL.

SAINT-ALARY : d’une modeste habitation sucrière à l’usine centrale d’aujourd’hui


L’histoire de GARDEL est intimement liée à celle de la Guadeloupe et à l’évolution de son industrie sucrière. Son origine remonte à l’habitation Saint-Salary, une plantation sucrière située au Moule, où les premiers moulins à sucre artisanaux étaient utilisés pour extraire le jus de canne et produire du sucre cristallisé. À la fin du XIXe siècle, l’industrie sucrière évolue vers des structures plus mécanisées, capables de traiter des volumes plus importants. C’est dans ce contexte que l’usine GARDEL voit le jour en 1869.
Lors de sa première campagne, GARDEL produit 550 tonnes de sucre, un volume modeste pour l’époque. Mais grâce à des améliorations constantes, elle parvient, treize ans plus tard, à porter sa production à 1 300 tonnes, ce qui en fait la douzième plus grande sucrerie parmi les 22 que compte l’île.

AUBERY : une période de croissance

Dans les années 1920, une nouvelle phase d’industrialisation débute sous l’impulsion d’Eugène GRAEVE, également propriétaire de Courcelles et Gentilly. Il décide de regrouper les activités sucrières en un seul site et transforme GARDEL en Société Anonyme Sucrerie GARDEL, marquant ainsi un tournant majeur pour l’usine.

Quelques années plus tard, en 1928,

Armand AUBÉRY prend la direction et s’attelle à surmonter les nombreux défis économiques et climatiques. Conscient des difficultés posées par l’émiettement des terres agricoles, il met en place un modèle de regroupement des parcelles pour garantir un approvisionnement régulier en canne. Il modernise aussi les infrastructures de l’usine en intégrant progressivement des turbines électriques et des moulins plus performants, améliorant ainsi la capacité de broyage.
Ces changements de direction n’ont fait que renforcer GARDEL au fil du temps,
grâce à la volonté de ses dirigeants de relever les défis avec audace et détermination.

On assiste, en quelques décennies, 
à une expansion extraordinaire de la filière canne en Guadeloupe !

1,8 millions de tonnes
de cannes

L’activité sucrière en Guadeloupe est en forte croissance.
Les sucreries traitent jusqu’à 1,8 millions de tonnes de cannes chaque année pour produire 185 000 tonnes de sucre ! À l’époque, la canne était transportée et livrée par chemin de fer et par charrettes.

32 000
hectares

La demande est là et les usines se sont bien modernisées.
La culture de la canne s’étend sur 32 000 hectares. GARDEL peut broyer jusqu’à 1 800 tonnes de cannes par jour. C’est une période prospère pour toute l’industrie sucrière locale.

HUYGHES DESPOINTES : consolidation puis effondrement de la filière

À partir des années 1970, la filière sucrière guadeloupéenne entre dans une période de fragilité. L’ouverture des marchés mondiaux, la diminution des surfaces cultivées et les mutations économiques conduisent à la fermeture progressive des sucreries.
En 1967, l’île compte encore 10 usines sucrières, mais en 1981, il n’en reste plus que trois sur la partie continentale : GARDEL, Beauport et Grosse Montagne.

1989

Le cyclone Hugo

Le 17 septembre 1989, le cyclone Hugo porte un coup dévastateur à l’industrie sucrière. Avec des vents dépassant 260 km/h, il détruit une grande partie des infrastructures et couche 60 % des cannes de l’île. GARDEL subit de lourds dégâts, mais c’est Beauport qui ne s’en remettra pas et fermera définitivement en juillet 1990.

L’ère moderne : la consolidation de GARDEL

Désormais, il ne reste plus que Gardel et Grosse Montagne, mais la production de canne devient insuffisante pour maintenir deux sites industriels.

En 1991, la production de canne chute à 630 000 tonnes, minimum nécessaire pour faire tourner deux usines.

En 1994, la production diminue encore à 458 000 tonnes,
mettant en péril la rentabilité du secteur.

Face à cette situation, les actionnaires de GARDEL imposent un choix stratégique : pour pérenniser l’usine, Grosse Montagne doit fermer. Le Conseil Général finit par céder, et en 1995, Gardel devient la seule et dernière usine sucrière de Guadeloupe continentale.

Un nouvel élan est donné

Aujourd’hui, GARDEL continue d’être un pilier de la filière canne guadeloupéenne. L’usine fait vivre directement et indirectement plus de 8 000 personnes.
Engagée dans un processus de modernisation, l’entreprise poursuit ses investissements pour assurer la pérennité de la filière et répondre aux défis de demain.